Fiches métier

Le-La peintre apporte la touche finale. Il-Elle recouvre les murs, plafonds et sols d’un bâtiment avec un revêtement (peinture, papier peint…) pour protéger et décorer.

Pour commencer, il-elle protège certains éléments et monte les échafaudages pour le travail en hauteur. Ensuite, il-elle prépare les surfaces à peindre (ponçage, lessivage…) et applique les peintures à l’aide de pinceaux, rouleaux ou pistolets. Son travail est varié, il-elle est capable de poser du papier peint et des revêtements de sol.

Le-La peintre peut aussi donner des conseils sur les couleurs en fonction de l’ambiance désirée. Il-Elle tient compte de la luminosité, de l’espace et de l’utilisation de la pièce à décorer, afin de proposer des mélanges de couleurs harmonieux. Une fois le travail terminé, il-elle réalise les éventuelles retouches pour obtenir un résultat impeccable.

Le défi environnemental

Utiliser des produits garantissant la santé des occupants et respectant l’environnement est devenu une priorité. Ainsi, la variété des peintures à base d’eau ne cesse d’augmenter. De plus, dans le but déviter toute pollution, les techniques de préparation des surfaces et de nettoyage des outils ont aussi évolué. Le plaisir du métier : un travail propre et soigné pour un résultat beau et sain.

La sécurité et le bien-être

Le-La peintre utilise des équipements lui permettant de garantir sa sécurité pour le travail en hauteur. Il-Elle travaille dans un local bien ventilé. Il-Elle porte des protections individuelles tels que des gants, des lunettes et un masque et respecte les règles de sécurité pour la manipulation de produits dangereux (solvant par exemple).

Le menuisier – La menuisière réalise et pose des ouvrages en bois pour le bâtiment : portes, fenêtres, escaliers, planchers, placards, cloisons…

Il-Elle travaille aussi les matériaux dérivés du bois : panneaux de fibre de bois, contreplaqué, lamellé-collé… Il-Elle peut également utiliser d’autres matériaux : aluminium, PVC (polychlorure de vinyle), panneaux composites, plexiglas…

Le travail s’effectue principalement en atelier. Il-Elle choisit l’essence de bois adéquate, trace les pièces, les découpes puis les assemble suivant le plan de montage. Pour réaliser ces travaux, il-elle dispose d’une large gamme d’outils (scies, ciseaux à bois, rabots…) et de machines (toupie, raboteuse, perceuse…). Aujourd’hui, le métier de menuisier-ère combine le travail traditionnel sur mesure et le travail à partir d’éléments réalisés industriellement.

Le domaine est très vaste. Certain-e-s se spécialisent dans l’une ou l’autre activité, d’autres préfèrent la polyvalence.

Le défi environnemental

Le bois séduit : c’est un matériau naturel et renouvelable ; de nombreuses essences sont disponibles, aux qualités mécaniques et esthétiques très variées. Prévoir un minimum de découpes et de déchets permet d’épargner cette ressource naturelle. Plus important encore, une grande attention est de plus en plus accordée aux bois issus des forêts gérés d’une manière durable. Certains ouvrages en bois, des fenêtres par exemples, peuvent avoir des performances thermiques et/ou acoustiques très élevées.

La sécurité et le bien-être

Le menuisier – La menuisière veille à utiliser l’outillage et les machines qui satisfont aux garanties de sécurité. Il-Elle utilise les équipements de travail adéquats pour soulever, déplacer et transporter les charges lourdes. Il-Elle utilise aussi les équipements de sécurité appropriés pour le travail en hauteur. Il-Elle porte les équipements de protection individuel tels que des gants, des lunettes, un masque à poussières, des chaussures de sécurité, un casque anti-bruit…

Le vitrier – La vitrière est un-une spécialiste du verre.

Il-Elle prend les mesures, coupe à dimension, façonne (roder, percer, polir…), assemble et pose les éléments en verre d’un bâtiment : les vitrages, bien sûr, mais aussi miroirs, portes-fenêtres, vérandas… Il-Elle prépare également les profilés en bois, en métal ou en plastique qui servent à porter les vitrages.

Il-Elle travaille aussi avec des produits de substitution du verre qui sont des matières plastiques, le polycarbonate par exemple.

Le vitrier – La vitrière peut donner des conseils sur le type de verre à utiliser en fonction de l’objectif souhaité, par exemple : verre de sécurité, verre semi-transparent…

Le défi environnemental

Le choix du vitrage joue un rôle important dans le confort thermique d’un bâtiment et dans l’économie d’énergie qu’il permet de réaliser : certains vitrages sont plus isolants que d’autres, certains arrêtent une partie du rayonnement solaire et évitent ainsi la surchauffe. Le vitrage peut aussi contribuer au confort acoustique du bâtiment.

Le vitrage devient un produit de haute technologie. Il peut cumuler de nombreuses performances : isolant thermique, isolant acoustique, pare-soleil, résistance aux chocs, sécurité à l’effraction, autonettoyant… Il peut aussi être « intelligent » en devenant plus ou moins transparent ou opaque en fonction de l’ensoleillement. Un tel vitrage permet de limiter le recours à l’éclairage artificiel et aussi de limiter la surchauffe et l’éblouissement.

La sécurité et le bien-être

Le vitrier – La vitrière utilise des équipements lui permettant de manipuler des panneaux de verre sans se blesser : gants de sécurité, ventouses de levage, chevalets de dépose, tables de découpe… Lorsque les vitrages sont lourds, il-elle utilise aussi des machines qui assument sa sécurité et évitent les dommages durant leur chargement, leur transport, leur déchargement et leur manipulation sur chantier : engin de levage, chariot élévateur…

Le plafonneur – La plafonneuse participe aux travaux de finition d’un bâtiment. C’est un-une spécialiste du parachèvement.

Il-Elle applique un enduit ou du plâtre sur les murs et les plafonds et lisse ensuite la surface pour obtenir un résultat impeccable.

Il-Elle utilise également des plaques de plâtre (panneaux de carton-plâtre) pour recouvrir certains murs ou pour réaliser des cloisons de séparation entre deux espaces intérieurs.

Il-Elle travaille aussi à l’extérieur pour la finition de façades de bâtiment dans le but d’en améliorer les caractéristiques physiques et esthétiques.

Le défi environnemental

Dans de nombreux cas, les travaux de finition sont associés à l’isolation thermique des parois : cela permet de réduire la consommation d’énergie du bâtiment et d’en améliorer son confort thermique. De plus, le soin apporté aux travaux de plafonnage contribue fortement à l’étanchéité à l’air du bâtiment, celle-ci renforce sa performance thermique. La qualité esthétique et la qualité thermique d’une paroi sont donc intiment liées. Dans d’autres cas, les travaux de finition permettent d’améliorer le confort acoustique du bâtiment, par exemple : pose, sur un mur existant, d’un absorbant acoustique recouvert de plaques de plâtre.

Pour réaliser ces travaux, de nouveaux matériaux écologiques apparaissent sur le marché : enduits à base d’argile, isolants thermiques ou absorbants acoustiques naturels (laine de chanvre, laine de bois…) ; panneaux de finition constitués de papier recyclé et de fibres végétales…

La sécurité et le bien-être

Le plafonneur – La plafonneuse utilise les équipements de travail adéquats pour déplacer, soulever et transporter les charges lourdes. Il-Elle veille à utiliser l’outillage électrique qui satisfait aux garanties de sécurité en vigueur. Elle prend soin de recourir aux équipements appropriés pour le travail en hauteur (échafaudage, élévateur à nacelle, harnais de sécurité…). Il-Elle porte les équipements de protection individuelle tels que gants, lunettes et masque à poussières.

Remarque : ce métier relève du secteur de l’industrie et non du secteur de la construction.

L’électricien – L’électricienne est le-la spécialiste de l’électricité dans le bâtiment. Il-Elle réalise, rénove, répare et entretien les installations électriques (fils, câbles, appareils, commandes…) servant à l’éclairage, au chauffage électrique et à l’alimentation en énergie es divers appareils électriques (électroménager, audio-vidéo, bureautique…).

Il-Elle peut soit réaliser une installation dans un bâtiment neuf, soit rénover ou remplacer l’installation d’un bâtiment existant.

Il-Elle donne des informations et des conseils sur les appareils électriques : performances, consommation, mode d’emploi, mesures de sécurité…

Défi environnemental

Les usages de l’électricité dans un bâtiment s’accroissent d’année en année, cela génère une augmentation de la consommation d’électricité et ainsi de la facture. Cependant, pour fournir une unité d’énergie sur le réseau, une centrale électrique doit consommer 2,5 unités, il y a donc une perte d’énergie de 1,5 unités par unité réellement utilisée. Les centrales thermiques ou nucléaires ont donc un impact important sur l’homme et l’environnement : émission de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique ou production de déchets radioactifs. Une part de l’électricité mise sur le réseau est produite grâce à des sources d’énergie renouvelables : le vent via les éoliennes, le soleil via les panneaux photovoltaïques, l’eau via les centrales hydrauliques. Même si elle augmente progressivement, cette part reste faible à l’heure actuelle. Ainsi, les économies d’énergie dans le bâtiment sont devenues prioritaires. Il faut choisir des appareils performants consommant peu d’électricité et les utiliser de manière adéquate en fonction de besoins réels. L’électricien-L’électricienne peut donner des conseils dans ce sens.

Sécurité et bien-être

Lorsqu’une installation est mise hors service via l’interrupteur général, il n’y a aucun risque d’électrocution. L’électricien – L’électricienne peut donc travailler en toute sécurité. Si l’installation est mise en service pour effectuer des essais et des contrôles, il-elle doit alors prendre les précautions d’usage : utiliser des outils et instruments munis d’isolants, mettre des gants isolants… Il-Elle doit respecter les normes en vigueur pour la réalisation des travaux. Celles-ci portent sur la protection des personnes et de l’installation électrique ainsi que sur le confort d’usage et de gestion : mise à la terre, fusibles, différentiels, section minimale des fils…

L’installateur – L’installatrice en chauffage, souvent appelé-e « chauffagiste », conçoit, réalise, rénove, répare et entretien l’installation assurant le chauffage d’un bâtiment, en général il s’agit d’une installation de chauffage central : chaudière, circulateur, réseau de distribution, radiateurs, horloge, thermostat…

Il-Elle peut aussi installer des appareils chauffage local : poêles ou inserts par exemple.

Compte tenu de l’évolution technique et des enjeux environnementaux, il-elle doit régulièrement mettre à jour ses compétences lui permettant d’installer de nouvelles technologies : chaudière à condensation, chaudière à pellets, pompe à chaleur, capteur solaire thermique, domotique, gestion à distance…

Il-Elle donne des informations et des conseils sur le type d’installation à privilégier en fonction du bâtiment et du mode de vie de ses occupants, sur leur consommation d’énergie et ainsi sur la facture, et aussi sur leurs impacts environnementaux.

Le défi environnemental

Le chauffage d’un bâtiment est encore très souvent réalisé grâce à une installation qui consomme du gaz ou du mazout : ces sources d’énergie sont non-renouvelables ; lors de leur combustion, elles émettent du gaz carbonique, principal gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique. Vu ces impacts environnementaux, il est devenu prioritaire d’installer des équipements de chauffage performants qui consomment le moins d’énergie possible, ou mieux, de recourir à des sources d’énergie renouvelables : le bois via un poêle ou une chaudière à pellets, le soleil via des capteurs solaires thermiques, la chaleur de la terre via une pompe à chaleur… L’installateur – L’installatrice en chauffage peut donner des conseils dans ce sens.

Sécurité et bien-être

L’installateur – L’installatrice en chauffage veille à utiliser l’outillage et les machines qui satisfont aux garanties de sécurité. Il-Elle utilise les équipements de travail adéquats pour soulever, déplacer et transporter les charges lourdes. Il-Elle utilise aussi les équipements de sécurité appropriés pour le travail en hauteur (au niveau du débouché de cheminée par exemple). Il-Elle doit respecter les normes en vigueur pour le montage des appareils de chauffage (poêle ou chaudière) visant à la protection des personnes : prévention des risques d’incendie, d’explosion dans le cas du gaz et aussi d’intoxication au monoxyde de carbone (gaz inodore et incolore, résultant d’une combustion imparfaite, véritable poison pour l’homme).

L’installateur – L’installatrice en sanitaire, souvent appelé-e « sanitariste », est le-la spécialiste des usages et de la qualité de l’eau dans le bâtiment.

Il-Elle conçoit, réalise, rénove, répare et entretien l’installation assurant la distribution d’eau dans la bâtiment : canalisations, adoucisseur, robinets, lavabos, éviers, baignoire, douche, w-c…

Il-Elle place également les conduites et appareils permettant d’évacuer les eaux usées via l’égout ou un système d’épuration individuelle : fosse septique, mini station d’épuration, lagunage…

Il-Elle installe les équipements pour la préparation de l’eau chaude sanitaire : chauffe-eau ou chauffe-bain, parfois couplé à des panneaux solaires thermiques assurant le préchauffage de l’eau grâce au soleil.

Il-Elle façonne et place les conduites d’évacuation de l’eau de pluie. Il-Elle peut aussi réaliser l’installation destinée à récupérer et utiliser l’eau de pluie : raccordement à une citerne, canalisations, pompe, filtres…

Il-Elle installe les bouches et gaines assurant la ventilation des espaces sanitaires tels que salle de bain, w-c…

Le défi environnemental

L’eau potable est précieuse, elle est indispensable pour garantir l’hygiène et la santé des personnes. Les coûts pour son puisage dans l’environnement, sa distribution et le traitement collectif des eaux usées augmentent d’année en année, ceux-ci sont dorénavant facturés aux consommateurs. L’économie de l’eau potable fournie par le réseau devient donc une priorité. Ainsi, l’eau de pluie est souvent récupérée pour des usages spécifiques : machine à laver, w-c, arrosage, lavage… De plus, la préparation de l’eau chaude sanitaire consomme de l’énergie (gaz ou électricité par exemple) : l’économie d’eau et l’économie de l’énergie sont donc intimement liées. Le-La chauffagiste peut donner des conseils dans ce sens et installer des équipements qui permettent de réaliser ces économies.

La sécurité et le bien-être

L’installateur-L’installatrice en sanitaire veille à utiliser l’outillage et les machines qui satisfont aux garanties de sécurité. Il-Elle utilise les équipements de sécurité appropriés pour le travail en hauteur (aérateurs sur le toit, conduites d’évacuation de l’eau de pluie…). Il-Elle doit respecter les normes en vigueur pour le montage des appareils de préparation de l’eau chaude sanitaire visant à la protection des personnes (appareils utilisant du gaz ou de l’électricité par exemple). Il-Elle doit aussi respecter les normes visant à la qualité de l’eau et à la ventilation des locaux sanitaires.

C’est un nouveau métier dans le domaine de l’habitat. L’installateur – L’installatrice en ventilation, parfois appelé-e ventiliste, devient le-la spécialiste de la qualité de l’air intérieur.

Il-Elle conçoit, réalise, rénove, répare et entretien l’installation assurant la ventilation des différents locaux au sein d’une habitation : bouches d’amenée d’air frais et d’évacuation d’air vicié, ouvertures de transfert, gaines, ventilateurs, filtres, silencieux, organes de régulation des débits… Certaines installations sont simples, d’autres beaucoup plus complexes : système double flux par exemple.

Il-Elle peut placer un échangeur de chaleur permettant de récupérer la chaleur contenue dans l’air qui sort pour préchauffer l’air qui entre.

En fonction des besoins, il-elle peut aussi installer les équipements nécessaires pour le traitement et la climatisation de l’air : humidification, chauffage, refroidissement…

Le défi environnemental

La ventilation d’une habitation est indispensable pour garantir la santé des occupants et la salubrité du bâtiment. Son but : amener de l’air neuf et aussi évacuer l’air chargé de poussières, d’odeurs, d’humidité, de polluants…

Compte tenu des enjeux environnementaux liés à la consommation d’énergie et aussi du coût de celle-ci, les habitations deviennent de plus en plus économes en énergie pour leur chauffage. Cela grâce à une isolation thermique et une étanchéité à l’air renforcées. Cependant dans tel bâtiment, devenu très étanche, il est donc impératif d’assurer une ventilation efficace. Afin d’éviter les pertes de chaleur via celle-ci, il existe des systèmes permettant de récupérer la chaleur de l’air qui sort. Toutefois, un tel système est plus facile à installer dans un bâtiment neuf que dans un bâtiment existant car il peut être prévu dès les premières étapes du projet.

La sécurité et le bien-être

L’installateur-L’installatrice en ventilation veille à utiliser l’outillage et les machines qui satisfont aux garanties de sécurité. Il-Elle utilise les équipements de sécurité appropriés pour le travail en hauteur (pose d’aérateurs en toiture par exemple).  Il-Elle doit respecter les normes en vigueur pour le montage des gaines et des équipements de ventilation visant à garantir la qualité de l’air intérieur.